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Jour 6

La journée commence avec un petit dej convivial et un JT annoncant « opulence », « fertilité » et « prospérité ». Ces mots guideront-ils la journée ?


Ce matin, Basile nous a proposé un atelier écriture de poème pour son temps partage. Pendant une heure, nos imaginations se sont laissés transportées et nous avons écrit, avec quelques mots obligatoires à placer. Nous vous laissons ici quelques extraits :

« Je dois te saluer, saucisse adorée »

« Tous les jours sans exception, partage, bonne humeur et chants à l’unisson »

« Attendant fatalement que la soif se tasse »

« Songe sans mensonge »

« Tout ça ne serait qu’un film dans lequel les scouts représentent des gros mammouths, emprisonnés dans du mazout »

« Il était une terre en feu »

« La route n’est que multitude de saluts »

« On pète des roues et des vitesses, après tout c’est un peu la Hess »

Après un excellent repas, les aînés ont incarné des personnages pour le Monopoly des inégalités. Ce jeu de plateau permet de se rendre compte des inégalités (d’âge, de genre, d’accès à l’emploi etc) tout en jouant. Basile rinçait les plus pauvres lors de la redistribution, Manon cumulait les carte « événements » et les difficultés et Zélie ne jouait que pour passer de gare en gare. Ce support a aussi permis de faire émerger quelques réflexions intéressantes.


Après un goûter à 8 agglutinés derrière le téléphone de Julien pour regarder le tour de France, les aînés sont partis à la recherche de 8 pactes, cachés sur le lieu de camp. Cette activité avait pour but de montrer la multitude de possibilité pour élaborer un pacte (ce qu’il et elles feront à la fin du camp).


Ensuite, nous avons ENFIN pu nous installer sur notre vrai lieu de camp qui était avant cela occupé par un autre groupe de scouts. C’est plus spacieux, nous avons enfin une table et des assises, mais nous avons troqué les ronces contre une colonie de mouches.


Entre deux coups de claquettes de Julien, désigné exterminateur de mouches sur le camp, Aline a fait une tentative de henné sur les cheveux de Céleste, Apolline, Manon, Romane et Zélie (juste des petites mèches, promis les parents).


Pour la veillé, Céleste nous a proposé un temps écriture de lettre à nous même, pour dans quelques années. Sur les douces mélodies de Sofiane Pamart, nous avons écrit à nos « moi du futur ».

À bientôt,

vos saucisses adorées



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